L’innovation est-elle le fruit du hasard ou d’une création ?

A Stanford, des chercheurs ont découvert un système de batterie innovant. L’un d’eux, M Dai a déclaré : “nous avons découvert accidentellement que la solution était simplement d’utiliser du graphite, qui est en fait du carbone.”
Ce mot “accidentellement” nous rappelle qu’une innovation est souvent le fruit d’une recherche poussée mais aussi de l’usage détourné d’un composant auquel on ne pensait pas au départ.

On se souvient aussi de l’histoire de la colle du post-it. Un chercheur avait trouvé cette colle mais l’avait mise de coté car ne répondait pas à son objectif. Elle ne collait pas … à ce qu’il cherchait. Jusqu’au jour où un ami ayant besoin d’accrocher des notes lui a parlé de son problème. Ce chercheur s’est alors souvenu de sa colle et l’a utilisé pour résoudre le problème.

De la recherche, oui évidemment, mais aussi des coïncidences, des rencontres, de l’écoute,  tout cela sont quelques uns des ingrédients importants menant à l’innovation.

Chez quelques entreprises comme Google, il existe une culture de la recherche. Une véritable culture de la créativité, pas juste un budget R&D. 

Google – l’utilisateur au coeur de l’écosystème de l’innovation
Chez Amazon, c’est l’écoute client qui améliore en permanence les services de l’entreprise. 

AMAZON.FR : expérience client permanente

D’où cette liste de questions :

    1. Qu’avez-vous mis en place dans votre entreprise pour à la fois :

•   Chercher
•   Rencontrer
•   Rester à l’écoute du besoin et des usages détournés

    2. Avez-vous mis en place un lien entre les utilisateurs et les concepteurs ?
    3. Où alors, existe-t-il des “filtres” induits par d’autres services ?
    4. Que faites vous pour sensibiliser vos équipes en interne sur l’écoute client ?
    5. Allouez-vous du temps à vos ingénieurs pour qu’ils puissent découvrir d’autres technologies ?
    
S’il y a une part de hasard dans l’innovation, il est certain qu’on peut le réduire par un bon management des forces créatives de l’entreprise.

Finalement, on peut se demander qui sont ces forces créatives de l’entreprise. Nous aborderons cette question dans un prochain article.

Source : Stanford